Eglise du XIIème siècle

label "Patrimoine en Isère"

Cartulaire, Tumulus, vitraux, cloche, bannières...

Juchée sur sa butte, l’église de Vermelle domine la vallée de l'Agny et le village de Nivolas depuis le 11ème siècle.

Son existence est mentionnée dans le Cartulaire du temple de Vaulx dès 1113. De la première église il ne reste que le clocher dont les contreforts massifs, quelque peu dégradés par le temps, attestent l’ancienneté. Une petite église, une grande histoire. Aussi vaste que l’horizon qu’on domine ici comme une invitation au voyage. Si son petit clocher, pourtant partie classée, ne paie pas de mine, si ses murs vétustes, entourés des tombes du vieux cimetière, ont la patine et l’usure des siècles, l’église dite aussi Saint-Romain de Vermelle, demeure telle que la piété chrétienne l’a solidement édifiée. La Cloche est classée monument historique et date de 1655.

Dans la nef blanchie à la chaux, un chœur aux voûtes romanes qui recouvrent comme pour le protéger, un autel en marbre rose avec à ses côtés une Vierge en bois doré. La chapelle latérale au midi, a une architecture plus ouvragée. Elle a du être chapelle seigneuriale à en juger par l’écu de sa clé de voûte. Sans doute celles des Rivoire de la Batie qui ont possédé le château contigu de Vermelle dès le 16ème siècle ou l’un de ses prédécesseurs. Les chapelles latérales ont été rajoutées à une époque indéterminée peut être fin 17ème ou début du 18ème siècle. Quant à la nef actuelle, elle fut agrandie en 1821. Elle accueille deux bénitiers en pierre dont l’un date du 10ème siècle et l’autre de Louis XIV. Il provient de l’ancienne église de Bourgoin.

Les Vitraux, dans le style rustique de l’église, apportent une lumière tamisée respectueuse de leur passé. Chacun porte la griffe de leur généreux donateur.

Deux grandes bannières du 19ème siècle, en tissu façonné et en soie, sont accrochées dans la grande nef. L’une représente Sainte-Philomène et l’autre Saint-Blaise.

L’édifice est exactement orienté à la façon de ses illustres et antiques contemporains de la région de Vienne : Saint-Maurice, Saint-Chef et Saint-Antoine. De telle manière qu’à Pâques, l’axe du soleil levant traverse de part en part l’église à partir du chœur. Ainsi le veut le symbolisme de la lumière sur les ténèbres.

Cette église a–t'elle pris la place d’un monument païen ? Le monticule qui la porte et qui est un lieu de sépultures est-il un Tumulus fait de la main de l’homme et couvrant le sépulcre antique ? Seules des fouilles le révèleraient …

- Textes et iconographies Alain Thorand -

1904.
1906.
1950, l'église et le château.
1941.
1965, le château.
L'association fête ses 50 ans d'existence cette année.

Commentaires

21.05 | 19:48

L'essentiel est que tous les chemins mènent à l'église

07.05 | 13:37

il y a longtemps que je ne vais plus à confesse par contre je continue à al...

24.02 | 18:19

Comment faire pour réserver des places pour Michaël Lonsdale ?

13.09 | 20:16

Magnifiques photos qui donnent envie de voir l'expo. Beau travail de vidéo,...